Les Dires de Zeta: Orbites


L’orbite des planètes est régie par plusieurs paramètres, l’influence gravitationnelle du Soleil n’étant que l’un d’entre eux, quoique bien sûr, le plus puissant. Le humains accordent un poids excessif, en matière d’orbites, à ce qu’ils perçoivent être le mouvement existant, ou statique. Ils supposent l’orbite constante, telle quelle depuis le commencement du Système Solaire. Ils supposent que la distance au Soleil est maintenue par la force centrifuge, qui écarte du Soleil. Ils supposent que la rotation des planètes est une constante, et n’ont pas d’explication pour la rotation imputée aussi à un mouvement présent dès le commencement du Système Solaire. Les humains observent l’effet de nombreux facteurs en jeu qu’ils ne comprennent pas, et attribuent à cet effet des causes incorrectes. Ils ont tort sur tous les tableaux, mais comme le Système Solaire ne change pas dans son mouvement en face d’eux, la chose n’est pas souvent remise en question. Les esprits rigides n’ont aucune raison de changer. Les théories rassurantes n’ont aucun adversaire inquiétant.

Les planètes en orbite sont en effet capturées par le champ gravitationnel du Soleil, mais il y a plus en jeu que la gravité et le mouvement pour maintenir la distance qu’elles ont au Soleil. La vitesse orbitale est à peine assez grande pour créer une force centrifuge suffisamment puissante pour les garder à distance du Soleil. Les planètes ne dérivent pas vers le Soleil, en somme, à cause d’une force de répulsion générée dans les deux corps. Si la force gravitationnelle est constante, et attire en permanence un objet plus petit vers un plus gros, une force de répulsion est générée entre les objets, et ne devient assez puissante que lorsque la masse des deux objets est suffisante. Les étoiles binaires maintiennent elles par chance leur ballet l’une autour de l’autre, toujours à la même distance? Les objets très petits tels les comètes ou les météorites qui s’écrasent régulièrement sur le Soleil ou sur les planètes en orbite ne génèrent pas de force de répulsion suffisante pour contrecarrer la gravité, du fait de leur minuscule masse proportionnellement au Soleil ou aux planètes. Quand leur trajectoire les amènent à proximité, elles sont prises dans l’attraction gravitationnelle.

Les planètes sont en orbite parce qu’elles sont attirées par autre chose encore que par le champ gravitationnel du Soleil, autre chose encore que par le compagnon noir du Soleil qui joue le rôle de second foyer de la 12ème Planète, et certainement autre chose encore que les autres planètes, quoique cela soit à moindre échelle. Les étoiles maintiennent elles la distance entre elle par accident? Pour ceux qui doutent qu’il existerait des influences gravitationnelles hors du Système Solaire, agissant sur les planètes en orbite, nous mentionnerons les trajectoires elliptiques que suivent les planètes. Pourquoi une ellipse? Si les planètes n’étaient concernées que par le Soleil, ou entre elles, elles ne suivraient pas ces trajectoires. Les planètes suivent des orbites elliptiques pour la même raison que les comètes quittent le Système Solaire. Elles écoutent un autre appel. A savoir pourquoi cette voix et aucune autre appelle cette planète et pas une autre, la réponse tient dans la force de gravité, qui n’est pas aussi simple que ce que croient les humains. La gravité peut être très variable, en fonction de la composition et de la distance, et la force d’un corps sur un autre peut avoir peu d’effet sur d’autres corps.

Pourquoi s’en vont un jour les comètes périodiques, qui s’installent clairement en orbite autour du Soleil pendant une bonne partie de leur temps au sein du Système Solaire? Si l’on suppose que les planètes ne s’échappent pas parce que leur orbite, circulaire ou elliptique, est stable, pourquoi la même logique ne s’applique-t-elle pas alors aux comètes? Les humains n’appliquent pas cette logique aux comètes parce que ce n’est pas logique, ils s’accommodent donc de la contradiction en tombant dans des explications magiques sur le comportement des comètes. La réponse à cette énigme est qu’aucune orbite n’est stable, mais que les comètes, étant très petites, peuvent s’échapper de la force gravitationnelle du Soleil plus facilement que les autres planètes, tout comme elles peuvent être appelées à tomber sur le Soleil ou une planète, du fait de leur taille minuscule. Même les comètes périodiques, qui sont censées n’avoir qu’un seul foyer, le Soleil, écoutent d’autres appels. Elles quittent le Soleil, après s’être momentanément installées en orbite autour de celui-ci, et foncent vers une ou plusieurs des autres influences gravitationnelles qui dominent leur vie. Certaines comètes vont entrer prestement en orbite autour de ce second foyer, et certaines seront tout simplement rappelées par le Soleil. Dans ce cas, elles apparaissent aux humains comme ayant une orbite fortement elliptique.

Les orbites elliptiques ne s’expliquent pas si l’on considèrent que le Soleil ou les autres planètes sont les seules influences gravitationnelles. En particulier, les orbites elliptiques des comètes périodiques ne peuvent s’expliquer, car lorsqu’elles quittent le Soleil elles foncent tout droit, sans déviation ni moment angulaire qui les feraient virer jusqu’au point où elles ont été vues réentrer le Système Solaire. Dans l’espace lointain, ralentissant du fait de l’attraction gravitationnelle due au Soleil à l’arrière, elle dérive vers l’autre foyer gravitationnel à laquelle elle est sensible. Il y a trois appels que la comète périodique écoute à ce moment là:

Au moment ou sa vitesse s’arrête, car elle s’arrête, la comète est placée de telle façon qu’elle va reprendre sa course vers le Système Solaire, dans ce qui semble aux humains être une ellipse, et ne reviendra pas de là où elle était venue. La position de l’ellipse apparente de l’orbite d’une comète périodique est en fait due à la position du second ou des autres foyers gravitationnels de cette comète.